lundi 2 juin 2008

XVe congrès des Apel : donnez votre avis !

Si vous souhaitez revoir les temps forts de ce congrès, cliquez ci-contre pour voir les extraits vidéo de ces trois jours. N'hésitez-pas à commenter et à réagir aux différentes interventions.

jeudi 29 mai 2008

Le bac S offre t-il plus de débouchés ?

Sandrine Pouverreau, chef de service Education à Phosphore

Mon fils voudrait être cuisinier : un choix par défaut ?

François Blaise, rédacteur en chef d'Okapi

Les parents et l'orientation : réagissez à notre sondage

D'après le sondage effectué avec l'institut CSA et le journal La Croix dans le cadre de notre congrès, 97% des parents interrogés estiment que l'orientation et l'avenir professionnel de leurs enfants sont un sujet important. Et puisque cela les préoccupe, ils sont 58% à répondre qu'ils sont les mieux placés pour aider leurs enfants à s'orienter, devant les salons, les enseignants, la presse et internet. Mais, paradoxalement, 62% d'entre eux estiment qu'ils sont bien informés pour le faire ! Le sondage fait également apparaître que 74% des parents pensent avoir une influence sur le choix d'orientation de leurs enfants et un quart aimerait que leur enfant exerce le même métier qu'eux.
Et vous, qu'en pensez-vous ? Retrouvez l'intégralité des résultats sur http://www.la-croix.com/documents/doc.jsp?docId=2338856&rubId=1306.

lundi 19 mai 2008

Résultats moyens en 1re : faut-il redoubler ou pas ?

Sandrine Pouverreau, chef de service Education à Phosphore

Peut-on s'orienter vers des métiers qui font rêver ?

François Blaise, rédacteur en chef d'Okapi

jeudi 15 mai 2008

Les étudiants s'estiment mal informés pour s'orienter

Dans le cadre d'une enquête réalisée en février dernier par l'institut Opinion Way à la demande du ministère de l'Enseignement supérieur, 49% des étudiants s'estiment mal informés concernant leur orientation. Forums des métiers, sites internet, salons... Pourtant l'offre est assez large et ils reconnaissent eux-mêmes que "quand on y met du sien, on trouve les informations voulues." Finalement, on peut se demander si à force de vouloir informer à tout prix, on n'obtient pas l'effet inverse ? D'après cette enquête, ce sont surtout les établissements qui sont pointés du doigt, car pas assez impliqués d'après les étudiants, et la documentation qui ne développerait pas assez certaines formations. Les étudiants seraient-ils trop exigeants ? Car finalement, seuls 22% d'entre eux déclarent faire de l'orientation une priorité, la première étant l'emploi et l'insertion professionnelle.

mercredi 23 avril 2008

Etudes longues ou courtes après le bac ?

Sandrine Pouverreau, chef de service Education à Phosphore

mardi 22 avril 2008

mardi 1 avril 2008

Enfant en échec : rien n'est jamais perdu

A 4 ans, quand notre fils faisait un dessin que sa maîtresse, qui était d'un pessimisme rare, considérait bâclé, elle lui disait : "C'est nul, t'arriveras jamais ni à lire ni à à écrire, l'école, ça t'intéresse même pas". Et elle ajoutait à notre intention : "C'est un pertubateur, il veut toujours bouger... il ne sait pas rester assis pendant plus d'une demi-heure !" Sa scolarité fut mouvementée, contournement d'obstacles, itinéraires bis, avis de tempêtes répétés... mais nous avons tenu bon, tous ensemble, en famille.
Cette année, il vient de sortir d'une grande école avec deux masters en poche et le voici parmi les premiers embauchés de sa promo. Il s'éclate dans son travail, où il a été choisi justement en raison de son caractère dynamique, entreprenant, heureux de vivre, enthousiaste, indépendant, prêt à bosser sans s'épargner...
Chers parents, tenez-bon, envers et contre tout. Ne laissez pas vos enfants chavirer, plongez pour les repêcher, autant de fois qu'il le faut. Et surtout, soyez patients... Aimez-les tels qu'ils sont. Car il n'y a qu'une chose vitale à construire pour la vie : la confiance en soi. Elle peut se construire tôt, parfois plus tard et surtout, il faut veiller à l'entretenir pour éviter de la perdre... Alors parents et profs, tous ensemble, au boulot !

Christine, maman de Jean-Baptiste

mardi 25 mars 2008

Le bac S sera-t-il toujours la voie royale ?

Une réforme du bac qui ne porterait que sur ses modalités d’organisation serait inutile. Elle doit au contraire être ambitieuse, penser au pré et au post-bac, tout en gardant une valeur nationale à cet examen. Cependant, à la question « A quoi sert le bac ? », il semblerait judicieux d’y ajouter « Comment y arrive t-on ? ». Et là, les avis convergent et la réponse fuse, que son enfant soit en seconde, encore au collège, ou bien seulement en maternelle : « Il faut faire S, car avec S, on peut tout faire ! ». Derrière ce tout, permettant à des matheux de tenter hypokhâgne, se cache aussi un rien, qui ne permet plus à cette filière de former les scientifiques dont la France manque cruellement. Derrière ce tout se cache un frein majeur à la valorisation, ou à la revalorisation, des autres filières du lycée général et de l’enseignement technique et professionnel, car pour beaucoup d’élèves et leurs parents, l’impossibilité d’accéder à cette voie royale fait apparaître toute autre proposition comme une orientation par défaut.

Véronique Dintroz-Gass, présidente de l'Unapel

mardi 26 février 2008

Il n’y a pas une seule façon de réussir

« Passe ton bac d’abord ! ». Le bac (général de préférence), voie royale, porte ouverte vers la réussite, une réussite évidemment universitaire ou obtenue via les grandes écoles… Les clichés ont la vie dure ! Bien sûr, la réussite d’une vie (car il s’agit bien de cela, plus que de la réussite scolaire ou professionnelle) peut passer par un lycée bien assumé et des études supérieures accomplies ouvrant la voie à des professions gratifiantes.
Mais nous avons tous rencontré des artisans ou des agriculteurs heureux et passionnés, des entrepreneurs sans diplôme étonnamment compétents, cultivés et passionnants, au dynamisme communicatif. Des gens modestes qui réussissent magnifiquement une vie familiale qui fait le bonheur de leurs enfants ; des gens obscurs qui s’investissent avec bonheur dans des associations culturelles, caritatives ou sportives et qui font des miracles.
Une orientation réussie, c’est la découverte de soi, pour que puissent être exprimées et cultivées et portées jusqu’au plus haut degrés, ses aptitudes et ses passions. Sans nier pour autant l’environnement social dans lequel elles doivent s’inscrire. Réussir, c’est peut-être aller jusqu’au bout de soi-même…
Yves George, vice-président de l'Unapel

lundi 18 février 2008

Laissons à nos enfants le droit d’échouer !

Allons-nous sans cesse parler de retard lorsqu’un enfant doit « redoubler» puisqu’à ce jour c’est la seule possibilité ! Allons nous toujours juger comme catastrophique le fait qu’un enfant ait besoin d’un peu de temps dans ses apprentissages ! Savons-nous, nous parents avec nos partenaires que doivent être les enseignants, analyser le pourquoi d’une nécessité de prendre un peu plus de temps, ou de changer de direction ?
Dans certains cas, il est évident qu’un manque de travail est à l’origine du problème, mais après en avoir tiré toutes les conclusions utiles, il faut se mettre en marche pour faire ressortir le positif de la situation. Pour l’enfant qui, quoiqu’il fasse n’a pas de réussite dans sa scolarité, est-il pour autant inapte à toute réussite ? A t-il droit au bonheur et à sa place dans notre société ? Combien d’enfants ont réussi leur vie en utilisant d’autres chemins ? Et si nous pensions « échouer » comme une formidable occasion de repartir…
Véronique Bilbault, membre du Bureau national

lundi 11 février 2008

Et si on parlait métiers avant de parler filières ?

Trop souvent, l’orientation est réduite à un jeu de piste à l’intérieur du dédale compliqué du système éducatif : éviter le cul de sac du mauvais diplôme, passer par une meilleure filière, choisir l’option qui débouche sur le bon bac… Quel est but du jeu ? On ne s’est jamais vraiment posé la question. On verra après, quand on sera enfin sorti du labyrinthe !
Inversons ce sens de l’orientation, redonnons lui du « sens », en partant des domaines professionnels, de leurs caractéristiques et de leur intérêt. Découvrons ensuite - et seulement ensuite - les différents cursus et les multiples passerelles qui permettent d’y accéder.
Le point de vue est radicalement différent. Il permettra sans doute à Cédric, « orienté » en fin de 3e, de comprendre la finalité de la filière professionnelle qui s’ouvre devant lui et de retrouver le désir de progresser. Sabine, la bonne élève, engagée presque malgré elle dans la course à l’excellence, prendra enfin le temps de s’interroger sur ses objectifs, non plus en terme d’études, mais en terme de vie professionnelle.
Danièle Grilli, Service information et conseil aux familles de l'Unapel

mercredi 30 janvier 2008

Faut-il orienter en fonction des débouchés ?

Chaque enfant est une histoire sacrée dont on ne saurait soumettre l’avenir intellectuel et professionnel aux lois d’une planification étatique des besoins – de type soviétique – ou aux lois du marché des entreprises qui dicteraient aux familles et aux élèves, la liste de leurs besoins.
Chaque enfant a besoin, pour s’épanouir, de se reconnaître dans un projet qui lui est propre, de cultiver des goûts, des aptitudes, des rêves aussi… Les choix qu’il fera avec ses parents lui permettront de tracer son propre chemin, choisi et non subi. Il y construira son identité, ses objectifs, son ambition qui ne peut se limiter à un job à la sortie…
Faut-il pour autant faire abstraction des débouchés et des réalités économiques ? Trop de filières techniques inadaptées à la réalité économique ou à contre-courant des besoins du marché de l’emploi ont laissé sur le carreau des hordes de jeunes chômeurs. Et combien de jeunes étudiants, attirés et éblouis par les matières intellectuellement passionnantes (la socio, la psycho, les belles lettres…) s’aperçoivent un peu tard qu’elles ne mènent qu’à une impasse professionnelle ?
Laissons la place au rêve, à l’ambition, aux choix qui font grandir, mais confrontons les aux débouchés, aux réalités de la vie économique pour une orientation choisie, mais efficace.
Yves George, vice-président de l'Unapel

lundi 21 janvier 2008

Peut-on parler orientation dès la 6e ?

A 5 ans, Léo voulait être inventeur : une visite de l’exposition « les machines volantes » l’avait fasciné. Deux ans d’ateliers scientifiques plus tard, il n’était plus très sur... A 7 ans, vacances en Autriche : un peu frustré de ne pouvoir communiquer, il découvrait l’utilité de l’apprentissage des langues...
Depuis longtemps déjà Léo s’intéresse à son avenir. Aujourd’hui il est en 6e. Et il serait trop tôt, pour parler d’orientation ? Il faudrait attendre la 3e pour faire découvrir aux élèves les métiers et les filières qui y mènent ? Il ne s’agit évidemment pas de les enfermer dans une voie, ni de considérer qu’à cet âge, les aspirations sont fermes et définitives. En revanche, leur expliquer, ainsi qu’à leurs parents, les étapes à venir, leur parler des outils qui seront à leur disposition, les emmener visiter le BDI de leur établissement, voilà différentes façons de les accompagner utilement, sur les chemins de l’orientation.
Pas d’angoisses Léo, tu as quatre ans devant toi – et encore, il ne s’agira alors que de la première étape – pour mettre en adéquation tes talents, tes rêves, la réalité des filières et des métiers, en comptant sur l’aide de tes parents – aide d’autant plus efficace qu’ils auront été eux-mêmes bien informés – et de toute la communauté éducative.
Dominique Dhooge, membre du bureau national

mardi 15 janvier 2008

Arrêtons de planifier l'avenir de nos enfants et laissons les rêver !

Parler d’orientation avec ses enfants peut parfois tourner au dialogue de sourd. D’un côté, les parents raisonnent en termes de filières, de matières à privilégier… sans parler des notes, forcément bonnes, qu’ils attendent de leurs enfants. Ils s’interrogent aussi sur les évolutions de carrières possibles, les salaires, ou le niveau de vie auquel ces derniers pourront prétendre.De leur côté, les jeunes vivent au présent. Difficulté à se projeter, refus de tout planifier, ils se démotivent facilement à l’idée du parcours du combattant que nous, parents, leur dépeignons. Lointaine, voire abstraite, la vie professionnelle les angoisse, à la hauteur de la pression que nous leur mettons sur les épaules. Et lorsqu’ils osent rêver, affirment leurs goûts, s’enthousiasment à l’idée d’une profession à laquelle nous n’aurions pas songée, nous leur parlons chômage ou précarité... Au point, parfois, de brider leur imagination, voire de briser leurs rêves.Parents, restons donc zen ! Laissons-nous porter, accueillons le moment présent, il sera toujours temps d’affronter les difficultés lorsqu’elles surgiront ! Soyons sereins et confiants, luttons contre la morosité ambiante et envahissante : laissons rêver nos enfants !
Valérie Beauchamps, membre du bureau national

mardi 8 janvier 2008

Stages de découverte professionnelle : pourquoi pas au lycée ?

Nos enfants, qui ont souvent du mal à se projeter dans l’avenir, entretiennent de nombreux préjugés à l’égard du monde professionnel. Pour leur donner la possibilité de se faire par eux-mêmes une idée de sa réalité, pourquoi ne pas leur permettre de prolonger au lycée l’expérience acquise au cours du stage de découverte professionnelle de 3e ? Classe sans examen dont les cours s’achèvent en général avant la date officielle, la seconde semble toute indiquée pour expérimenter une telle mesure. Les bénéfices du stage de 3e étant indéniables, on peut imaginer qu’avec un an de plus, cette nouvelle approche du monde professionnel les aiderait à affiner leurs choix et les inciterait à être davantage acteurs de leur orientation. Leur rapport de stage pourrait être présenté au début de la classe de première, et son évaluation entrer dans celle, plus générale, de leurs compétences.
Aux parents, ensuite, quelle que soit leur profession ou la position hiérarchique qu’ils occupent, de se mobiliser pour que leur entreprise accueille des jeunes stagiaires, et de se montrer disponibles pour faciliter leur intégration.
Béatrice Barraud, membre du Bureau national

L’orientation, c'est aussi une affaire de parents !

« L’avenir, tu n’as pas à le prévoir, mais à le permettre », écrivait Saint-Exupéry dans Le Petit Prince. N’est-il pas temps de nous approprier – ou de nous réapproprier – notre responsabilité éducative parentale, en participant activement à l’élaboration des parcours d’orientation de nos enfants ?
Certains, désabusés, diront ne rien comprendre aux arcanes des filières et des passerelles ; d’autres, amers, que seuls les initiés du système scolaire sont à même d’accompagner leurs enfants. Un grand nombre affirmeront que la question de l’orientation est de la compétence pédagogique des enseignants. Faut-il pour autant les laisser décider, seuls, de ce que sera le meilleur avenir pour nos enfants ? Cette responsabilité, il nous faut l’assumer avec le corps enseignant, sans nous défausser les uns sur les autres au gré des déceptions.
En tant qu’éducateurs, nous devons agir ensemble, au quotidien, pour permettre à nos enfants d’être véritablement acteurs de leur orientation.

Véronique Dintroz-Gass, présidente de l'Unapel