lundi 18 février 2008

Laissons à nos enfants le droit d’échouer !

Allons-nous sans cesse parler de retard lorsqu’un enfant doit « redoubler» puisqu’à ce jour c’est la seule possibilité ! Allons nous toujours juger comme catastrophique le fait qu’un enfant ait besoin d’un peu de temps dans ses apprentissages ! Savons-nous, nous parents avec nos partenaires que doivent être les enseignants, analyser le pourquoi d’une nécessité de prendre un peu plus de temps, ou de changer de direction ?
Dans certains cas, il est évident qu’un manque de travail est à l’origine du problème, mais après en avoir tiré toutes les conclusions utiles, il faut se mettre en marche pour faire ressortir le positif de la situation. Pour l’enfant qui, quoiqu’il fasse n’a pas de réussite dans sa scolarité, est-il pour autant inapte à toute réussite ? A t-il droit au bonheur et à sa place dans notre société ? Combien d’enfants ont réussi leur vie en utilisant d’autres chemins ? Et si nous pensions « échouer » comme une formidable occasion de repartir…
Véronique Bilbault, membre du Bureau national

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Je suis tout à fait d'accord, il faut arrêter de dire que seule l'école permet de réussir sa vie. D'autres chemins sont possibles. Ce qui est important c'est que les parents sachent accompagner leurs enfants. Accompagner veut dire s'impliquer et chercher avec lui les chemins qui lui ressemblent et qui lui seront favorables. L'école est un moyen indispensable mais en aucun cas une finalité. Je pense qu'en cas de difficulté scolaire il faut demander à son enfant de faire au mieux de ses propres moyens et ensuite à nous adultes de l'aider à trouver des chemins qui vont lui permettre de construire sa propre vie riche et choisie.
Anne-Marie - Lyon

clob a dit…

Entièrement d'accord accompagner l'enfant et être à son écoute. Je vis cette situation actuellement avec mon ado lycéenne. La difficulté d'apprentissage est aussi la révélation d'un mal-être qu'il faut identifier et lui permettre de régler au mieux pour lui permettre d'avancer. Surtout il faut lui laisser son droit de grandir selon ses capacités. De toute manière la réussite ne passe pas obligatoirement par les diplômes, les difficultés peuvent aussi être sources d'enrichissement, chaque jeune a ses propres chemins, ses propres talents qu'il pourra faire reconnaître le jour où il sera en paix avec lui-même. Claudie

Anonyme a dit…

Bonjour,

L'échec scolaire n'est qu'une formule politicienne ou syndicale je vous laisse le choix.

L'apprentissage, comme la vie , c'est une succession de succès, d'échecs , de demi-ratages ou de demi-réussites.

L'échec c'est d'abord le point de vue de celui qui observe. Celui qui termine deuxième en finale olympique a échoué, pour le commentateur sportif perché dans sa tribune, mais la performance est là tout de même.

Celui qui est dans l'action , qui essaye , rate et recommence, sait la valeur de son effort, mesure ses progrès. Parfois il a simplement, besoin d'un regard bienveillant, d'un petit mot d'encouragement pour repartir, "Mais si, vas y la prochaine fois c'est la bonne".
Parfois il faut chercher d'autre manières d'avancer.

Eduquer ses enfants, ce n'est pas toujours leur faire suivre la voie de la facilité, il faut leur apprendre à tomber, et à se relever.

La vie ne s'apprend pas dans les livres, les journaux, où la télévision, elle se risque chaque jour sur le terrain.

C'est pour çà quelle est formidable !!!

Anonyme a dit…

le redoublement !

une honte ? une punition ?
NON une nouvelle chance , j'en parle en connaissance de cause , les enseignants connaissent les limites de leurs élèves et aussi leurs possibilités .

Comme dit véronique positivons , car c'est la voie de la raison .

A cet age tout recommence les aprentissages , les nouveaux amis amis et bien accompagné une réflexion sur son devenir et ses choix .

Cela permet aussi de connaitre ses limites et d'éviter une nouvelle erreur lors de la terminale dans mon cas .